Zoom sur le prêt immobilier sans apport

Le marché du prêt immobilier est en pleine effervescence car après avoir financé les besoins de crédit immobilier et de renégociation avec les taux bas historiques, les banques s’attaquent au marché du prêt à l’habitat pour les emprunteurs sans apport.

Après les taux bas, place au sans apport

Les années 2015 et 2016 ont été enclines à la production de crédit, affichant des taux jamais obtenus sur le marché de la pierre, cela a permis à de nombreux foyers de devenir propriétaire et d’emprunter à moindre coût. Cette soudaine embolie a créé des engorgements au sein des établissements de crédits, nécessitant de sélectionner les meilleurs dossiers et surtout de prioriser, ce qui a souvent laissé de côté les ménages n’ayant pas d’apport, les banques privilégiant un dossier avec un apport personnel.

Simplement, cette tendance s’est rapidement estompée car le stock de nouveaux crédits et de renégociation de crédits s’est essoufflé, à cela s’ajoute la remontée des taux et la volonté pour certains emprunteurs de repousser leur investissement. Résultat, les emprunteurs laissés de côté car n’ayant pas d’apport personnel à faire valoir sont devenus la cible prioritaire des banques.

Emprunter sans apport et avec un taux attractif

Les taux ont bel et bien entamé leur remontée mais ils restent encore très attractifs si on s’attarde sur les conditions de prêt des années précédentes les records historiques de taux. On peut actuellement emprunter à un taux moyen de 1,43% sur une durée moyenne de 222 mois selon l’observatoire crédit logement, cela montre bien que le marché est encore attractif pour les emprunteurs souhaitant accéder à la propriété ou investir dans la pierre.

Le prêt immobilier sans apport est donc le produit actuellement en première ligne des financements au sein des banques (voir cette page pour en savoir plus) et les emprunteurs n’ayant pas pu ou voulu épargné, peuvent encore espérer obtenir leur emprunt bancaire. Il faut cependant avoir un profil rassurant, c’est-à-dire un contrat de travail à durée indéterminée et des revenus stables. A cela s’ajoute la nécessité de présenter des relevés bancaires positifs, sans présence de rejets ou d’impayés qui sont des signes négatifs pour les prêteurs.

Négocier sans avoir d’apport reste possible

Un emprunteur sans apport n’est pas pour autant contraint d’accepter toutes les offres qu’on lui proposera, il y a tout de même une marge de négociation possible avec la banque, que ce soit au niveau du taux ou en matière d’assurance de prêt. L’assurance peut représenter une part importante du coût du crédit donc il ne faut pas uniquement négocier le taux du crédit, il faut aussi négocier le taux de l’assurance de prêt.

Enfin, avoir une bonne connaissance de ses limites financières est un atout pour entamer des négociations de prêt, il faut pour cela connaître sa capacité d’emprunt et la calculer avant d’entamer ses démarches.

Author: Thomas Moussard